Deux tylenols au réveil pour soulager le mal de tête avant d’ouvrir les rideaux et de faire entrer la clarté du jour, ce qui généralement n’améliore pas la situation. Je ne bouge pas trop question de ne pas réveiller bonhomme qui dort bruyamment au bord du lit king size, ce qui laissera le temps aux cachets ingérés de faire leur effet calmant.
Trente minutes plus tard, tout le monde est bien réveillé et on organise la journée. Premièrement, j’ai besoin d’un café. Même si on me suggère d’aller chercher des croissants au marché et de faire un café dans la chambre, je ne me sens pas la force de segmenter le petit déjeuner quand on a juste à faire quelques pas au-dehors et de commander sans effort un café, un croissant et une tartine.
Chose dite, chose faite et tout d’un coup je me sens ragaillardie par ledit café qui me manquait terriblement. On décide donc d’aller se promener dans la vieille ville et marcher dans ses rues piétonnières qui zigzaguent à droite et à gauche au gré des vieilles constructions. J’imagine que le concept d’urbanisme n’existait pas à ce moment-là juste à voir l’organisation des édifices et des maisons. C’est un peu n’importe quoi, n’importe comment, mais c’est très joli. Par contre, j’ai compris à quoi servait le caniveau au milieu des rues pavées et j’imagine les bonnes et les femmes ouvrant les fenêtres à l’aurore pour jeter au milieu de la rue ce qui se trouvait dans les pots de chambre des propriétaires.
Cette ville a un charme fou avec ses trams qui circulent partout dans la ville. Saviez-vous que Bordeaux est jumelée avec la ville de Québec? Deux villes de grandeur similaire, mais très différentes en ce qui concerne le transport collectif. C’est tellement facile de s’y retrouver, les informations sont claires et visibles un peu partout.
Après avoir fait le tour du vieux centre-ville, nous nous sommes assis dans un parc pour manger des cannelés, ces petits gâteaux trempés dans la vanille et le rhum craquants à l’extérieur. J’en aurais mangé une boîte au complet.
Nous avons décidé de se rendre à la gare tôt pour profiter d’une terrasse à l’extérieur et prendre un verre avant de revenir à Paris. Ce que nous n’avions pas prévu, c’est que notre train aurait une heure de retard. La patience n’est pas nécessairement notre qualité première quand il s’agit d’attendre un moyen de transport. Il nous restait quelques chips dans le sac et le petit déjeuner était loin dans la digestion.
nous sommes revenus à 20 h à la gare de Paris et quarante minutes plus tard nous sortions du métro à notre destination finale. L’estomac dans les talons, on a arrêté chercher de la pizza pour souper (les terrasses étaient bondées pour un 11 octobre). À 23 heures, j’étais faite comme on dit en bon québécois; mais heureuse d’avoir visité cette belle ville reconnue pour ses vins, sa gastronomie et son patrimoine historique. De retour demain à un horaire un peu moins chargé et un peu de repos au genou qui a du kilométrage dans les articulations; ça porte bien mon nom : arthRose.