Bretonnerie

En train vers Paris…aujourd’hui nous avions l’information qu’il y avait un mouvement national de perturbations sur le réseau de trains. J’en ai informé l’équipe casée au Mont St-Michel et il y a eu un p’tit mouvement de panique et je dirais même d’anxiété tout au long de la journée. Finalement, l’horaire de nos trains respectifs a été respecté.

Vannes est une petite ville très jolie bordée de remparts pour la partie historique. Elle fait très médiévale et j’ai beaucoup de facilité à imaginer les Gaulois tenant tête aux Romains. Nous avons eu beaucoup de plaisir à arpenter ses ruelles pavées. Et que dire de sa gastronomie, particulièrement ses fruits de mer dont la réputation de ses huîtres n’est plus à faire et de ses galettes et crêpes.

Saviez-vous qu’on appelle galette quand c’est une crêpe salée et une crêpe quand c’est sucrée? Je n’ai jamais aimé les crêpes salées au Québec dont celles avec de la béchamel qui noie la garniture, mais celle que j’ai mangée ce midi était à tomber par terre. Du jambon, de l’emmenthal, du reblochon et un oeuf sur le dessus…c’est tout, pas de sauce. J’ajoute la photo en preuve indéniable de ce plat que j’ai adoré. Le restaurant devait avoir au moins vingt déclinaisons de galette.

Maintenant parlons du kouign amann; dessert symbolique de la Bretagne. Selon l’histoire, c’est une erreur du boulanger qui a vu naître cette pâtisserie qui est devenue un succès instantané. Faut dire que la recette même si elle semble simple (sucre, beurre, farine, eau, levure) demande un doigté de maître. En fait il y a un dicton qui dit : «Le fait qui veut, le réussit qui peut ». Oui, nous en avons apporté pour partager avec nos compagnes que nous retrouverons dans quelques heures. Et oui, j’aime les Bretons.

nous nous sommes retrouvées à 10 minutes d’intervalle de l’arrivée de nos trains respectifs et après le transfert au métro, sommes revenues à l’appartement avec plein de choses à se raconter.