Que dire de Zermatt! Comme St-Moritz, c’est un village touristique axé sur les sports d’hiver et qui a développé des activités durant l’année autour des montagnes. Parce qu’ici, des montagnes il y en a partout autour du centre du village. Après une bonne nuit de sommeil, c’est le train à crémaillère qui m’a réveillé. Il passe pratiquement sur notre balcon pour se rendre au sommet du Gronegrat. J’ai fait des bye bye aux passagers. On n’avait rien pour déjeuner, alors on est parties avec nos bâtons pour le village.
Cette fois-ci on descend, puis on descend et encore….moi, je pense à tantôt, parce que nous allons être obligées de remonter tout ça. On arrête dans un petit café pour déguster chacune une brioche, un jus d’orange pour Anne et un chocolat chaud pour moi. Total de la facture? 40$.
Prochain arrêt est l’épicerie. C’est cher au resto, c’est cher aussi à l’épicerie. Et c’est bondé de touristes de toutes les nationalités qui prennent d’assaut les allées où se retrouvent des mets de spécialité. J’ai vu des asiatiques avec des paniers remplis de nouilles ramen; Tu parles d’un dépaysement. Nous sommes sorties avec un sachet de fondue fromage, un pain, une pomme, deux bananes, une bouteille d’eau, une petite laitue iceberg, un jus d’orange et un petit pot de marmelade, un sac de chips, des raisins. Le prix : 85$.
Le problème rendu là, c’est qu’il faut remonter le tout au chalet. On a beau essayé de caser tout ça équitablement entre nos sacs, c’est Anne qui se retrouve avec le plus lourd. Est capable qu’elle dit, mais on souffle quand même comme deux gros boeufs qui cherchent de l’air.
Après-midi relaxant, on était épuisées et après le souper de fondue, on était au lit à 19 h 30. L’air frais des montagnes ou les montées verticales ont eu raison de nous.
Le lendemain, bien reposėes, nous avons pris notre courage à deux mains et nos bâtons et sommes retournées faire une balade en suivant la rivière. Tranquillement sans se presser, nous avons fait de belles découvertes de paysages extraordinaires. Au village, nous avons même trouvé un airfryer géant qui te crache des frites pour la modique somme de 10$.
Quand nous sommes arrivėes en bas de la rampe, j’ai crû que je pouvais la monter en une seule fois. J’ai bien essayé, mais non….maudit orgueuil en a pris un coup. Mais Anne m’a accompagné dans mes arrêts, cela m’a rassurée. Je ne suis pas seule.
Demain, on revient en Italie….yeah!