Et le septième jour….

Dimanche! Pas de cadran, on a le droit à une journée de repos. 45 km à pied en six jours pour une p’tite vieille qui n’a pu s’entraîner avant de partir, c’est un peu raide surtout avec une chaleur suffocante. Nous avons pris le temps de prendre notre petit déjeuner sur notre balcon avec le chant du coq qui n’a pas d’heure pour faire sa sérénade. Il crie tout le temps. 

Le temps étant d’allure maussade, c’est la journée idéale pour la brassée de lavage, la rédaction des messages des cartes postales et le soin des petits bobos de pied. En réalité, les miens sont maganés. On a eu droit à trente minutes de tonnerre ininterrompues pour finalement recevoir trois gouttes d’eau. 

À 16 h, tout étant calme, pourquoi pas faire une petite promenade sur le bord de l’eau? Nous avons besoin de pain pour déjeuner demain matin de toute façon et prendre l’air est bon pour le moral quand le physique est à terre. Nous avons longé le fleuve jusqu’au pont Vecchio avec tous ses commerces de bijoux, cuir, restaurants. Le petit déjeuner étant digéré depuis longtemps, nous n’avons pu résister à de la délicieuse pizza. 

Au retour, nous nous sommes arrêtées à l’épicerie pour le pain et en sortant, le ciel nous est tombé sur la tête…éclairs, tonnerre, pluie. Une femme avertie en vaut deux; cette fois-ci, j’avais mon imperméable prêt dans mon sac. Je suis revenue toute trempée de sueur. L’eau glisse sur le tissu à l’extérieur. Il en sécrète le double à l’intérieur. GRRRR…. Finalement un petit 8 km aujourd’hui. Pas pire pour une journée de repos.