Florence en son centre

On a beau voir des photos, l’original n’est jamais pareil. Cela fait plus d’un an qu’on regarde des guides touristiques pour nous aider à choisir les meilleures activités à faire, on a tout oublié d’un coup et tout mis de côté. C’est impossible de tout faire et de tout voir en quelques jours même en ne dormant jamais. On a décidé d’en faire un peu et tranquillement. On reviendra si on constate qu’il nous manque vraiment de temps dans notre planification. 

On est parti ce matin avec un arrêt à la Poste pour acheter des timbres. J’aime envoyer des cartes postales à mes petits et Anne aussi. Pour la personne qui nous a reçues, cela s’est avéré plus difficile. Le coût est de 2,50€ du timbre et il n’y en avait pas. Cela a pris quinze minutes avant de comprendre que deux timbres de 1,25€ sur chaque carte faisait aussi l’affaire. C’était évidemment la question mathématique du jour. 

On a poursuivi jusqu’au Ponte Vecchio où on doit porter des lunettes fumées pour le traverser tant les commerces de bijoux et de diamants qui le constituent de chaque côté jettent une lumière étincellante. 

De l’autre côté du pont, on entre dans la vieille partie de la ville qui est sillonnée de rues étroites piétonnières dont seulement les taxis peuvent circuler. Il y a tellement de monde qu’il est plus rapide de circuler à pied qu’en taxi. Les terrasses sont bondées, les serveurs sont débordés et les touristes pressés de manger pour aller à la prochaine visite planifiée. 

C’est là qu’on a décidé de prendre notre temps. L’architecture est magnifique et il y a beaucoup d’édifices à contempler. On peut facilement tourner en rond ou en carré. Il n’y a pas vraiment de plan d’urbanisme, en tout cas pas durant la renaissance. On voit la richesse partout et c’est vraiment impressionnant. 

Nous avons décidé de rentrer par le transport en commun, soit l’autobus. Mais à Florence, pas facile le transport en commun. Comme nous prévoyons aller à Pise demain, il nous faut absolument comprendre le système à défaut de le maîtriser. Il existe une application qui s’appelle Moovit et qui nous aide à choisir le bon trajet d’un point de départ donné à l’arrivée souhaitée, tout ça avec le GPS intégré. 

Nous sommes donc parties à la recherche de notre point de prise en charge de l’autobus. Il faut trouver la bonne pancarte avec le bon numéro d’autobus. Ticket en main, nous avons dû pousser un peu pour entrer dans ledit bus. Pour composter le billet, il fallait entrer en avant, ce que nous n’avions pas fait. D’la marde….trop de monde, on ne bouge pas. On a suivi tout le trajet sur l’application et débarqué à environ 300 mètres de l’appartement. Je nous ai trouvées pas mal bonne. Demain, on doit être à l’arrêt excursion à 13 h 15….Ça va être facile que j’ai dit…… À suivre