C’est dimanche, on se prépare pour une journée de randonnée piétonne. Pas de taxi, ni de métro, ni d’autobus. On marche. De toute façon, notre situation géographique fait en sorte que les rues sont des ruelles et qu’aucune voiture ne peut y passer sans perdre ses miroirs de côté . Certaines ruelles sont des cul-de-sacs, d’autres ont des marches, mais elles sont toutes imprimées de graffitis et possèdent des barreaux aux fenêtres.
On a croisé des mariés qui sortaient de l’hôtel de ville, des familles qui allaient au parc, des dévots qui se rendaient à l’église ou à la cathédrale. On a continué notre route et on a fini par embarquer dans le petit train touristique où le derrière en a pris tout un coup. Une pizza plus tard, on est revenues à l’appartement en passant par des ruelles non éclairées où nous ne passerions jamais à la noirceur. Je suis certaine que ma pression a monté d’un cran. La ville a un charme fou, mais un petit nettoyage s’impose vraiment.