Là où il y a de la Gênes, il y a du plaisir

Samedi, une autre journée de train, de Turin à Gênes, notre dernière escale en Italie avant de revenir en France. Nous sommes arrivées à Gênes à la fin de l’après-midi où nous sommes logées dans un ancien palais. Les portes sont immenses; elles doivent faire deux étages et sont épaisses comme des portes de pénitencier.. N’entre pas qui veut dans ce palazzo car en plus il faut passer un seuil d’une quinzaine de centimètres. Si vous avez exagéré sur le spritz et le vin, il est possible que vous ayez oublié de l’enjamber et vous retrouver de tout votre long sur le plancher de marbre. 

Nous sommes allées faire un tour de reconnaissance de notre quartier, le vieux….ben, c’est vieux et ce sont les plus petites rues que j’ai vues à ce jour…petites, sales et mal éclairées. Nous nous sommes arrêtées à une terrasse pour déguster notre premier repas gênois: des pâtes au pesto pour moi et des pâtes sauce aux noix pour Anne. C’était délicieux, meilleur que le pesto fait maison. Lundi, on va donc découvrir ce secret puisque nous avons rendez-vous avec une chef pour apprendre à le faire. Vais-je partager ce secret? Pas certaine….si c’est réussi, je risque de me partir une entreprise de fabrication de pesto gênois.

On a continué notre petite virée dans les ruelles pas trop éclairées jusqu’au port et on a rebroussé chemin. On y retournera demain en plein jour, dimanche, jour du Seigneur. Nous en profiterons pour aller visiter la cathédrale de San Lorenzo près de la piazza Ferrari.