Avoir la puce à l’oreille est une vieille expression qui remonte jusqu’au treizième siècle où elle signifiait ressentir un sentiment amoureux. Au dix-septième siècle, l’expression a changé de sens et voulait plutôt dire se douter de quelque chose. Encore aujourd’hui, c’est le sens qu´on lui connaît.
Aujourd’hui, nous avons fait des activités séparées. Anne et France sont allées visiter la Sainte Chapelle et ses vitraux magnifiques jumelée à la conciergerie, dernière demeure de Louis XVI et de Marie-Antoinette avant de passer à la guillotine. En parlant de guillotine, savez-vous que la dernière exécution à la guillotine en France a eu lieu en 1977, quatre ans avant l’abolition de la peine de mort? Si j’avais eu à parier, j’aurais mis mon pécule entre les années 1920 et 1930.
En ce qui concerne Denise et moi, nous sommes allées à la Comédie française voir une pièce de théâtre de Georges Feydeau, soit la puce à l’oreille. C’est comme de raison une comédie plein de quiproquos qui nous a fait bien rire. Nous avions des places bien situées dans la corbeille près de la scène. Et que dire du bâtiment et de ses salles. Les sièges de velours rouge sont confortables et moelleux. Les décors viennent d’un autre monde.
Nous avons eu du bon temps et au retour nous avons cuisiné du pavé de saumon avec haricots verts et salade simple. C’était jour de marché ce matin. J’aime les jours de marché et leurs odeurs. Une autre journée ensoleillée qui s’est écoulée tout doucement.