La Toussaint

Pour les deux prochaines semaines, on oublie la tranquilité. Même s’il y a toujours du monde un peu partout, il faut se faire à l’idée que les deux prochaines semaines seront différentes, parce que ce sont les vacances de la Toussaint Et que les Français sont en vacances. En tout cas, les jeunes écoliers le sont.

Aujourd’hui, nous sommes accueillis par un beau soleil et nous avons décidé de faire une promenade ensemble et de se séparer près du Louvre où je dois faire encore des achats pour des souvenirs à mes petits enfants et pour Bobby qui continue son chemin jusqu’à l’étoile et même plus. Voici donc aujourd’hui ce que j’ai observé sur mon chemin.

Un restaurant   appelé: American Breakfast. Un menu qui ressemble à nos menus mais qui diffère quand même. Ici les clubs ne sont pas salade, poulet, tomates, bacon. C’est plutôt: jambon, salade, oeufs, poulet.

Un bistrot du nom : Bar à manger. Un bar que l’on mange ou un bar où on mange?

Il y a beaucoup d’itinérants sur les grandes rues. J’en ai vu un accroupi sur la rue Rivoli qui avait les culottes baissées. J’ai cru un instant qu’il déféquait, mais non, une flaque s’allongeait sur le trottoir. Il faisait pipi et j’ai vu son zizi.

Le vintage est IN. Vous trouvez plein de magasins qui vendent des vêtements et objets des cinquante dernières années. Le Marais est LA PLACE pour tout trouver : Sapeur Vintage, The Room, vintage shop, Le temple du vintage, Vintage désir, The king of vintage, Éline vintage. C’est comme la fripe, quand on entre, ça sent souvent le vieux et l’humidité. Il faut fouiller et avoir le temps.

Encore dans le Marais: les friperies sont regroupées dans le secteur et tout se vend non pas à l’unité, mais au poids. Donc, vous choisissez, vous pesez, payez et partez. Il y foule pour faire des achats pour des costumes d’Halloween et je vous avoue que les vitrines sont assez invitantes.

Juste en face de la Place Baudoyer, sur la rue de Rivoli, il y a un tout petit parc. Nous sommes dans le Marais et plusieurs personnes le traversent pour aller de la rue de la Verrerie à la rue de Rivoli. C’est la place pour une étude sociologique de la faune parisienne. C’est vraiment mon endroit favori pour observer les nouvelles tendances, les IN et les OUT. Il y a deux bancs seulement sur la place et quand j’arrive, j’ai toujours une place de choix. Il faut dire que ce parc est entouré de restaurants et de terrasses, que nous sommes dans le quartier gay, que les gens y promènent leur toutou en carrosse, dans leur sac à main, dans leur porte-toutou. Cet après-midi, j’étais assise à côté d’un homme qui paraissait normal, mais qui se parlait à lui-même parce qu’il n’avait pas de téléphone, ni d’oreillettes. 

Les beignes gagnent en popularité. Par contre, ce n’est pas français. Ici on parle de donuts une nouvelle boutique qui s’appelle La Donuteria où on Propose toutes sortes de beignes. Tim Hortons y ferait des affaires en or.

Land and Monkeys…..est une boulangerie. Sur la pancarte, il est écrit : Mangez un sandwich jambon-beurre sans jambon et sans beurre. C’est une boulangerie vegan. Quand tu es à Paris, le plus grand plaisir gastronomique est de grignoter un vrai jambon-beurre.

Entre l’hôtel de Ville et le Louvre, on retrouve les magasins des grandes enseignes, BHV, La Samaritaine, Hema, McDonalds, Levis, Sketcher, Courir….

Tout le long du Louvre, on retrouve en face des magasins de souvenir. Les prix sont les mêmes. La différence se trouve dans les formes et les couleurs. On peut même négocier si on achète plusieurs mêmes objets.

J’aime faire le lèche-vitrines pour voir ce qui s’en vient côté mode. Les souliers sont confortables (genre birkenstein, loafer, crocs ou DocMarteen’s). J’ai même vu des genres de sandales, mais en fourrure. En tout cas, les talons sont bas. Mais ce qui s’en vient et je ne peux pas croire que les filles vont porter ça, ce sont les souliers tabis. Le bout du soulier n’est pas rond, mais fendu en deux, ce qui veut dire que les orteils sont séparés…trois d’un côté et deux de l’autre. J’en ai vu quelques modèles déjà en vitrine.

Demain, je retourne à Montmartre pour flâner dans les petites ruelles et découvrir des coins nouveaux.