Les derniers jours ont été un peu rock’n roll, ce qui m’a laissé peu de temps pour écrire notre aventure à Anne et moi. Vendredi, nous avons décidé de rester à Padoue et d’explorer la ville plutôt que de retourner à Venise. Nous devions aller à la poste pour envoyer des cartes postales et je vous le dis: « Ce n’est pas facile d’envoyer des cartes postales ».
Premièrement, les bureaux de poste sont ouverts de 8:30 à 13:30. Quelques bureaux seulement ont des horaires étendus. Le seul bureau de poste ouvert après 13:30 était comme de raison celui situé le plus loin. À l’entrée, il y a foule et il faut prendre un numéro selon le service demandé. On attend donc notre tour et lorsqu’on arrive au comptoir, Anne sort les cartes (qui ont toutes des timbres, mais qui doivent être déposées par l’agente du service postal) et la dame répond très vite : « La vendita dei francobolli è solo la mattina ». Je la regarde et lui montre que tout est déjà timbré. Tiens-toé, malle-moi ça. Pas trop fort son affaire à la dame. En plus, elle avait vraiment l’air bête. Anne a déjà trouvé plein de solutions pour mieux gérer le service postal de l’Italie.
On a profité de la journée pour faire la visite des lieux de culte, dont une église et la cathédrale de Santa Maria Assunta. Il y a toujours des gens qui entrent dans les églises pour une prière, allumer un lampion ou seulement pour se recueillir. C’est calme et ça permet de reposer les pieds.
On s’est promenées un peu partout au travers la ville avec un arrêt gelato sur une terrasse où on en profite pour observer la masse de touristes et les locaux. Comme nous avions mangé seulement le petit déjeuner, l’estomac s’est mis à crier famine vers 17 h. Assises au parc, On a vérifié autour les horaires des restaurants et tous ouvraient à partir de 19 h. Non….on ne va pas attendre. On a trouvė une épicerie sur le chemin de l’appartement et achetė des plats cuisinés ã chauffer au micro-ondes.
Après une randonnée de 10 km, mes pieds sont lourds. Je déballe l’épicerie, enlève mon linge et entre dans la douche pendant qu’Anne met en marche la laveuse. Au tour d’Anne d’entrer dans la douche, je vois la note qui indique qu’on ne peut utiliser le micro-ondes en même temps que la laveuse (un lavage prend deux heures).
NON! On dit que la nécessité est la mère de l’invention….et bien, j’ai patenté un petit four avec une poêle et un chaudron. La lasagne et l’arrancini al ragu ont cuit à l’étouffé. C’était délicieux. Après le souper, c’est l’heure de faire les valises, on quitte demain pour Tirano.