Aujourd’hui était la journée Vatican et deux mots pour le définir: fatiguant et mouillé. On a dû mettre le cadran pour se réveiller même si on s’est claqué un douze heures de sommeil. Les billets sans file avaient été achetés depuis belle lurette et étaient assez onéreux. Après un petit déjeuner rapide, on a ramassé nos billets de métro et hop nous voilà parties pour la journée.
Premièrement, le métro était bondé. Ça commence bien mal car il fait chaud et j’ai de vilaines crampes au ventre. Lorsqu’on arrive à notre station pour le Vatican, le métro ne s’arrête pas: è chiuso. On descend à la prochaine sortie et on décide de suivre la foule. Longue marche, des escaliers à monter et à l’arrivée du musée, l’agent nous dit d’aller au bout de la file. J’ai des billets coupe-file….mais il semble que tout le monde a des billets coupe-file. Àprès quinze minutes d’attente sans bouger, je m’impatiente un peu et décide d’aller voir un autre agent qui nous fait passer immédiatement.
La chaleur a fait son oeuvre, j’ai de vilaines crampes, je transpire comme si je sortais d’une piscine, j’ai de la difficulté à respirer. Il faut que je sorte tout de suite avant de m’évanouir. Je suis mal à l’aise de quitter car Anne avait vraiment envie de prendre le temps pour le musée et la chapelle sistine. Un agent nous aide à sortir dans un jardin et je vois un petit restaurant au milieu de la place. On est allée prendre une bouchée et deux grosses bouteilles d’eau. Je me rends compte que j’ai un coup de chaleur, mais avec l’eau, je me sens mieux et là coup de tonnerre et éclairs, littéralement il se met à pleuvoir à torrents. Les gens se sont levés et se sont rendus au milieu de la place car tous les côtés sont ouverts et la pluie avec l’effet du vent entre au restaurant sans avoir été invitée. Un couple court pour essayer de se mettre à l’abri. Toutes les portes du musée sont fermées. La femme frappe à poings fermés pour qu’un bon samaritain lui ouvre la porte. L’homme se retourne et se met à courrir du côté opposé et là…la porte s’ouvre. La dame a beau crier, l’homme ne s’est jamais retourné. Quarante minutes plus tard, le soleil tout radieux s’est pointé ainsi que le couple qui s’était retrouvé. On a compris pourquoi l’homme ne s’est jamais retourné. Il parlait en signes, donc malentendant.
Nous sommes retournées finir notre visite aux musées du Vatican et de la chapelle. Je me sentais beaucoup mieux. On s’est rendues à la Place St-Pierre ,mais comme il y avait une attente d’une heure trente au soleil, on a choisi de revenir tôt une autre journée.
On a retourné au métro pour revenir à l’appartement et là ça se gâte un peu. Tonnerre et éclairs au rendez-vous et la pluie tombe en cascade dans le métro. C’est ahurissant la vitesse que l’eau entre dans la station. Le responsable du métro a dû fermer la station et nous a mis dehors de force.
Pas de parapluie, ni d’imperméable malgré que nous en avons dans nos bagages et avec le déluge, ce fut le 400 mètres le plus mouillé que nous avons réalisé. À l’appartement après une bonne douche, nous nous sommes rendues au restaurant pour manger pizza et pâtes avec en bonus un trio d’hommes assis à la terrasse qui nous a longuement lorgnées.
Notre journée a été merveilleuse, avec plein d’imprévus…même toutes trempées, nous avons adoré.