Aujourd’hui nous quittons pour la France, dernière étape de notre voyage. Nous faisons un saut à Nice avant de terminer notre dernière semaine à Marseille. Hier, j’avais réservé le taxi pour 10 h 30 ce matin puisque notre train devait quitter pour 11 h 15. À 9 h ce matin, en faisant une dernière vérification, je me rends compte que le train de Gênes quitte à 8 h 53 et que c’est celui de Ventimiglia qui quitte à 11 h 15. Misère…..
J’ai réussi à trouver un autre train avec la même correspondance pour une arrivée à Nice une heure plus tard seulement. Nous terminons nos préparatifs et allons porter nos rebuts aux conteneurs qui se trouvent à 150 mètres de l’appartement. C’est comme cela que ça marche en Italie. Pas de bacs individuels, mais des conteneurs pour le quartier en entier. En chemin, nous avons découvert une magnifique basilique, soit la Basilique Santissima Annunziata. Ce bâtiment vaut le détour tant par la richesse de sa décoration que par ses fresques. Elle est fabuleuse.
Le voyage s’est bien déroulé et aussitôt arrivées à Nice, nous avons échangé nos souliers de marche pour les sandales et destination La promenade des Anglais. Après plus de trois semaines en Italie, nous avons eu un choc en voyant la largeur des rues. En comparaison avec l’Italie, cela ressemble à une autoroute et les trottoirs sont plus larges que les rues des villes que nous avons visitées en Italie.
Il fait beau et chaud. Le soleil est au rendez-vous et lors d’une pause sur la plage, un jeune homme s’approche de nous et s’assoit près de moi. « You have a nice T-shirt » qu’il me dit. Je réponds « Thank you ». Quand même je porte un simple polo blanc bien ordinaire. Il continue « how old are you »? Je lui dis « I’m old ». Il poursuit « oh no! You’re not old, you’re fourteen ». Misère…je me fais chanter la pomme par un adolescent. « I am old enough to be your grandmother ». Il n’insiste pas mais nous fait un beau goodbye, have a nice day et nous quitte. Anne trouve l’histoire bien cute. Le jeune homme revient nous saluer lorsque sa famille quitte la plage. Pendant un instant, j'ai bien cru qu’il faisait du recrutement pour son père ou son grand-père. Je vais m’en rappeler longtemps de cet épisode. C’était charmant.
On a continué notre promenade jusqu’à ce que notre estomac crie famine. Attablées à une terrasse, nous avons fait ce que nous aimons le plus en vacances en Europe: déguster un bon repas en passant des commentaires sur tous ceux qui passent devant nous.