Pis….Pisa?

Pas besoin de se dépêcher aujourd’hui puisque notre excursion débute à 13 h 30. Nous en profitons pour faire notre première grasse matinée à planifier nos prochains jours. L’application du transport en commun, nous mentionne que nous pouvons prendre l’autobus 365 à seulement 150 mètres de l’appartement et nous amène directement à la prise en charge de l’excursion. Une aubaine finalement…pas trop de marche pour débuter, on sera plus alerte sur place. 

Le GPS m’amène à un endroit, mais pas de pancarte. On doute, mais rien peut nous surprendre. On attend…..des autobus passent, mais n’arrêtent jamais. Deux travailleurs sur place ont bien vu que nous étions à la recherche du transport et nous ont gentiment éclairé sur l’arrêt à prendre, tout droit à 100 mètres. Merde!

On arrive à l’arrêt en plein soleil et on doit changer de route parce que la maud…365 ne s’arrête pas. Il faut prendre la 8 qui nous débarquera à 800 mètres de notre destination finale. Le soleil tape fort et on doit attendre vingt minutes. Je commence à avoir de sérieux doutes sur ma capacité à comprendre le système d’autobus. 

L’autobus finit par arriver. Cette fois-ci on entre par en avant et ce sont deux jeunes ados qui compostent notre ticket puisque nous n’avons aucune idée par quel bout il faut l’entrer dans la machine. Grazie ragazzi….

À la descente d’autobus, le GPS me fait zigzaguer dans un parc; il doit se marrer de nous voir tenant le cellulaire comme une boussole. On arrive à bon port assoiffées, la langue épaisse en manque d’eau. Le responsable qui s’occupait d’enregistrer le groupe devait porter un costume bleu. Il portait finalement une chemise verte; On l’a cherché longtemps. 

Nous avons choisi l’excursion en liberté et nous avons été bien servies. La guide était bête et arrogante. Pise étant reconnue pour sa tour penchée est toujours prise d’assaut par les touristes. Nous avons pris les photos d’usage avec l’aide d’un local qui s’attendait à être payé en retour. Sauf que moi, tu me le dis avant et non après…on ne l’a pas payé. L’entrée de la cathédrale est gratuite, mais comble de malheur, elle était fermée pour la journée. 

Pour se rendre près du point de rencontre pour le retour, il fallait traverser des rangées de tentes où des vendeurs de souvenirs fabriqués en Chine nous harcelaient pour nous vendre des porte-clés à l’effigie de la Tour ou de pinocchio. Nous sommes allées manger une pizza sur une terrasse et profiter de la vue que nous avions de la foule pour observer les comportements des vendeurs et touristes. Belle étude sociologique. 😉

Nous avons réussi à prendre le bon autobus pour le retour. Dommage que l’on quitte Florence demain, on commence à peine à comprendre le système.