On avait hâte de prendre le train pour St-Moritz et constater par nous-mêmes l’efficacité du réseau ferroviaire. Nous confirmons sa réputation; fiable et ponctuel. La traversée des Alpes italiennes vers les Alpes suisses fut agréable et surprenante. De nouveaux paysages enneigés s’offraient à nous à chaque montée.
À l’arrivée, nous avons pris un taxi. La gare est située dans la partie la plus basse de la ville. Nous devons donc monter, monter. Avec des valises, ça devient essoufflant rapidement. Au départ, le taxi affiche 10 francs suisses (1 franc suisse = 1,65$) et ça monte vite au compteur. Pour 400 mètres de taxi, la facture est montée à 26,50 francs suisses. Ok, c’était une mercedes et le chauffeur était en habit, mais quand même, ça commence raide.
On a déposé nos valises à l’hôtel et on est allées faire une petite promenade autour du centre du village. Pour vous donner une idée, ça ressemble au village du Mont-Tremblant, avec des montagnes plus hautes et des boutiques de Vuitton, Prada, Gucci, etc. Comme c’est dimanche, toutes les boutiques sont pratiquement fermées, y compris la seule épicerie du village.
On s’arrête en chemin à un petit comptoir où on déguste deux bretzels et un capuccino…facture au montant de 12 francs. Ma réserve commence à descendre. On retourne à l’hôtel et on décide d’aller au resto pour souper. La tartine pour déjeuner et le bretzel en collation est rendu loin. Comme il est 18 h 30, les restos ne sont pas encore ouverts. On se promène, mais les mesdames commencent à être à boutte. On finit par trouver un restaurant où deux cheeseburgers, une bouteille d’eau et un petit verre de vin rouge plus tard nous coûte (roulement de tambour)….75 francs, soit 125$.
Nous avons bien digéré le repas, moins la facture. Le Crédit suisse étant voisin du resto, je suis allée négocier un prêt! Nous sommes retournées à l’hôtel pour notre seule nuit à St-Moritz. Demain, on prend le GlacierExpress, pour une expérience visuelle et gastronomique.